Une amie, qui, je suis sûre, se reconnaîtra si elle lit cet article, m’a récemment dit en rigolant : « Mais arrête un peu, qu’est-ce que tu vas encore heal ?
Dans cette course au bonheur, le risque est bien de se perdre en chemin... Oui je suis bien d'accord, se laisser tranquille, avancer comme on le peut/veut avec ses particularités, et surtout arrêter de se mettre des étiquettes ! 😘
Je suis moi-même art-thérapeute et artiste plasticienne, et je partage entièrement cette inquiétude face à la psychologisation à outrance. À force de poser des étiquettes, on en vient parfois à figer les personnes dans des diagnostics qui deviennent presque des identités. Comme si cela suffisait à expliquer, à excuser, voire à s’abstenir d’explorer plus loin.
Dans ma pratique, je n’apporte ni solution, ni dogme, ni conseil. J’essaie plutôt de créer un espace où on peut se regarder autrement, se percevoir sous un autre angle, et petit à petit mieux se comprendre, mieux s’accueillir.
Je crois que la pathologie, c’est souvent l’excès d’un trait, et que nous portons tous, à des degrés divers, des touches d’hyperactivité, de repli, de sensibilité extrême…
Mais cela ne fait pas de nous des cas cliniques. Cela fait de nous des êtres singuliers.
Et c’est cette singularité que je défends : ce qui résiste aux cases, ce qui déborde, ce qui bouscule parfois. Car c’est aussi là que résident la richesse des liens, la créativité, l’humanité tout simplement.
Dans cette course au bonheur, le risque est bien de se perdre en chemin... Oui je suis bien d'accord, se laisser tranquille, avancer comme on le peut/veut avec ses particularités, et surtout arrêter de se mettre des étiquettes ! 😘
Beaucoup aimé ta newsletter surtout le passage sur la nécessité de laisser du flou. La vie quoi.
Merci de me lire et pour ton commentaire. Ca fait du bien effectivement de se le rappeler !
Excellent et pertinente réflexion. Merci Élodie 🫶🏼
merci beaucoup !
Merci pour cet article si juste.
Je suis moi-même art-thérapeute et artiste plasticienne, et je partage entièrement cette inquiétude face à la psychologisation à outrance. À force de poser des étiquettes, on en vient parfois à figer les personnes dans des diagnostics qui deviennent presque des identités. Comme si cela suffisait à expliquer, à excuser, voire à s’abstenir d’explorer plus loin.
Dans ma pratique, je n’apporte ni solution, ni dogme, ni conseil. J’essaie plutôt de créer un espace où on peut se regarder autrement, se percevoir sous un autre angle, et petit à petit mieux se comprendre, mieux s’accueillir.
Je crois que la pathologie, c’est souvent l’excès d’un trait, et que nous portons tous, à des degrés divers, des touches d’hyperactivité, de repli, de sensibilité extrême…
Mais cela ne fait pas de nous des cas cliniques. Cela fait de nous des êtres singuliers.
Et c’est cette singularité que je défends : ce qui résiste aux cases, ce qui déborde, ce qui bouscule parfois. Car c’est aussi là que résident la richesse des liens, la créativité, l’humanité tout simplement.